Il y a environ 13 milliards d’années l’univers s’éveilla. Il est depuis en expansion permanente. TOUT se crée de manière continue et cyclique, TOUT est entré en vibrations, la matière, la nature et l’Esprit. L’homme fit son apparition, un point infime dans l’immensité cosmique qui offrit à cet Esprit le cadre favorable à son expression dans le monde du relatif. Depuis celui-ci est progressivement devenu prisonnier de la forme, de la matière. Issu de l’absolu, il en a gardé le souvenir profond gravé pour l’éternité dont il vient. L’humain c’est le relatif qui pointe vers l’absolu.
L’homme absolu est celui qui s’apprivoise dans le dépassement des parois de son bocal, de ses frontières intérieures, dans le dépassement de soi.
L’Humain, c’est l’homme domestiqué qui se libère progressivement de ses tensions, de ses passions, de sa violence, qui cherche à entrer en communion avec les composantes universelles de la Matière, de la Nature et de l’Esprit, tout ceci ne faisant qu’UN.
C’est l’homme se libérant de ses empêchements de croître, au-delà des naissances et des morts, qui cherche la vérité dans la lumière créatrice.
C’est l’humain qui rejoint l’humanité, bienveillant pour les autres humains, ses semblables, le point commun à tout ce qui existe, bien au-delà des différences de la superficialité.
Cet humain sommeil en nous tous. Nul autre que nous ne peut l’éveiller, comme l’univers s’éveilla de lui-même. Pour cela nous devons identifier et observer nos limitations intérieures et percevoir au-delà des parois du bocal.
L’humain est une sorte d’intermédiaire entre l’homme grossier et l’homme libéré. C’est l’homme parti à la recherche de lui-même, de ses origines universelles qui progressivement le relie au TOUT, dans la Paix et l’Harmonie.
« Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. » La Table d’Émeraude, Hermès Trismégiste III siècle av. J,C,
Ce que la physique quantique découvre, l’Égypte antique le savait déjà.
L’âme n’a pas de frontières. Les idées non plus, elles vont et viennent sur notre planète passant d’esprit à esprit au gré des rencontres, s’installant un moment puis s’envolant à nouveau.
Seul le corps a besoin de repère et de frontières. Elles sont pour lui une limitation dans laquelle il se sent en sécurité, le temps de son incarnation. Son bocal est limité, l’illimité lui fait peur, l’inconnu lui fait peur. C’est la peur de la mort, cette frontière ultime. L’humain coupé de son âme est un vaisseau à la dérive.
Réunir le corps, l’âme et l’esprit ouvre la porte de la rencontre avec le TOUT, Libérateur.
Ainsi Tout est réuni à nouveau.
